Jeudi soir, départ pour le Vigeant, 320 bornes nous attendent, avant de côtoyer le St Graal…
Arriver vers 23h00, on décharge le camion, lance la tente, bois un coup avec les potes déjà présents, et hop dodo…
Lendemain matin, essais libre, il a plu toute la nuit, bofbof…
Avant de partir, coup de fil, un pote du fofo KTM, Salut Christophe, ça va ???
-euh !!!! non pas trop, Charles est décédé…
Apres quelques paroles floues, disparates et douloureuses, je retiens les larmes, en laisse quelques unes s’échapper et prends la direction de la piste…
Voici la lettre que je lui adresse :
« Je rentre de ma compétition, j’ai appris la triste nouvelle Vendredi matin, dans ma tente, juste avant de prendre la piste pour les essais …
C’est Hat qui me l’apprend, j’ai du mal à y croire…
Je dois me diriger vers la piste où l’on m’y attend, je suis déboussolé, j’en parle à un pote, vite fait, je retiens les larmes, en laisse échapper quelques unes…
Pour moi Charles est toujours là, un homme comme lui ne meurt pas. Généreux, plein de savoir vivre, étonnant, heureux et courageux.
L’homme passionné à qui j’ai eu la chance de rendre le sourire en le dépannant.
C’est un honneur Charles de t’avoir rendu service et par la même, la banane afin de profiter de ce week-end au milieu de nos potes communs.
Un honneur d’avoir roulé à tes cotés, un plaisir d’avoir partager café et croissant aux aurores au lac des sapins.
Un instant rare d’avoir discuter de philosophie de la vie avec un homme bien pensant comme toi.
Sophie et moi-même t’apprécions énormément, mais ça, tu le sais…
De là ou tu es, tu lira cela, tu dois être un peu énervé d’avoir plié le SD, mais pas grave, tu n’es pas matérialiste, ta plus grosse peine sera de nous avoir laissé, ta femme, ta famille, tes potes…
Tu gaves un peu sur ce coup, car un pilote comme toi, y’en a pas des masses et là tu pars officier ailleurs, régaler d’autre de ton mélange de déhanché et de sortie de jambe à la supermotard…
Chaque jour est précieux, tu le sais, et tu en profites au mieux et avec raison, fais en autant là où tu es.
Sophie et moi te gardons auprès de nous, dans notre cœur, remets, s’il te plait, le bonjour à JB.
A un de ses quatre, et mets des Supercorsa de coté … "
Bon allé essais…
C’est ma première sur ce circuit, ma première sur piste, avec cette moto que je ne connais que sur route.
Pour les essais on a des Pilot Power, des pneus très réguliers, mais dans la glisse, ils sont pas mauvais, mais faut pas aller chercher une limite avec ça…
Avec mon pote, Jean-Pierre, propriétaire de cette Ducat Monstro 1000 S i.e, on se partage donc cette première séance de 45 minutes. La piste est en train de sécher, mais encore bien grasse.
J’ai du commencer en 2’’34, finir en 2’’14, bofbof, mais bon je découvre cette piste, immense, assez technique et bien grassouillette…
On fera plus ample connaissance cette après midi, lors de la deuxième séance d’essais…
Wai bin l’après midi on est coincé sous les Barnums, il pleut à l’horizontal, on arrive même pas à garder les pieds au secs, 2 collègues, Jean Luc & Titus, partent rouler, ils avaient payé d’avance, pis sont encore plus bredins que moi…
Le soir ça se calme, on en profite pour changer les pneus, on passe en Power One, on relève un petit souci de plaquettes avants qui ne relâchent pas bien leur prise sur les disques…
On nettoie les pistons, on change les plaquettes par des neuves.
Je ferai la connaissance de Loïc, Fg 426, du Fofo Ready to Race, qui m’a retrouvé parmi tous ce monde, un exploit en soi !!!, Super sympas, super passionné, j’ai été saluer son Team, très vite, car comme eux d’ailleurs, très occupé. La prochaine on se prendra 5 minutes pour boire un verre ensemble, encore merci pour les photos. Par contre j’ai pas vu Karchy !!!
Le soir petite bouffe entre nous, on est une vingtaine, 3 machines qui courent, les commissaires, les mécanos, les ravitailleurs, femmes, enfants et forcément les amis. Ambiance extraordinaire, des passionnés, des dévoués, des sourires, des gens heureux, on oubli notre quotidien afin de lâcher la soupape.
Moi au dodo pas trop tard, car demain ça va commencer. Un peu dur de s’endormir, y’a de la vie de partout…
Le lendemain on se lève, douche, p’tit dej’, habillage, essais qualifs, c’est moi qui m’y colle en premier, 8H30 pétante, j’ai 15 min pour levé un chrono correct pour nous mettre sur la grille…
C’est parti, rodage des pneus, des plaquettes (pendant 1 tour y’a quasi rien au levier…), au bout d’un tour ça arrive, les pneus commencent à passer en mode glue, je commence à me souvenir de 2-3 virages et « expérimente » différentes trajs…. On verra, au bout de 15 minutes je tombe à 2’’06 il me semble…
Mon coéquipier, Jean Pierre passe à 10h00, on sera 39 sur 45 sur la grille je crois.
On est qualif.
On mange des pattes à midi et on se prépare pour un départ vers 14h30…
Départ en épi, c’est moi qui m’y colle, moto en face de soi, séparée par la largeur de la piste. Normalement on fait 2 tours de chauffe en partant sur la machine, mais là, non tout le monde se place en face comme un vrai départ ??? Je me lance donc comme ci c’était le vrai départ, démarre, m’incruste, passe à 2 doigts de quelques concurrents, mais ne m’enterre pas au fond du peloton, mais c’est bien le tour de chauffe, je calme le jeu, fait chauffer les gommards tranquille…
Au bout de 2 tours on est invité à remettre les machines en épi, on va pouvoir commencer… Bah non 2ème séance de chauffe ??? Tout le monde s’interroge, c’est la première fois que c’est le bordel comme ça, super pour ma première, là je ne cours plus inutilement vers la machine, part tranquille.
On revient, se place, là ça va être bon, Titus, me dit : « surtout quand ru te lances, ne regarde pas à droite et fonce… »
Ok…
Le départ est donné, je cours, choppe la moto, elle craque pas correctement, recommence, ça commence à me passer devant le nez par la droite, donc par réflexe, je regarde à droite en partant….Désolé…
Allé je me lance, j’suis chaud patate, j’ai pas encore les bonnes trajs, mais je compense en mettant gros gazs et gros freins tardifs… 3 tours et les freins rendent l’âme, puis reviennent doucement, puis relâchent…
Ce put*** de stress, tu sais pas, si quand tu vas chopper le levier, si ça va agir !!! J’y ai eut droit au bout de la ligne droite des stands, le levier contre la poignée des gazs et pas grand-chose… Merci le frein moteur du Twin…. J’arrive à ne pas me sortir, repars, ferais un tour bras levé, et rentre dans les stands…
Titus réglera le levier au plus loin pour me redonner de la course, mais avec mes petites mains, dur dur d’aller le chercher…
Je ferai les tours restant avant mon relais avec du mal, de l’incertitude, le levier replongera une fois en bout de course sans vraiment freiner la machine. Pour ne pas finir en Vrac, je teste les freins bien avant la zone de freinage afin de savoir à quoi m’attendre…
Jean Pierre, prends le relais, je lui dit de faire gaffe… ça se passera bien pour lui.
Mais, mon Jean Pierre, c’est un vieux de la vieille, il connaît la piste comme sa poche, il te fait tout propre, lui il se ballade et te tape quand même des bons chronos. Il ne torture rien, ni pneu ni plaquette, ni moteur, mais reste efficace tout du long. Il compose avec sa hanche prête à repasser sur le billard, obligé de rester droit comme un « I » sur la machine. Il a d’ailleurs callé les reposes pieds d’origine un peu plus haut, pour ne pas finir avec des demis reposes pied…
Il tape ces 40 minutes, je reprends le guidon, lui demande pour les freins ? R.A.S… Tant mieux…
Effectivement je reprends la machine, tout va pour le mieux, j’accroche 2 gars bien rapides, me collent à leur cul histoire de taper du chrono, gros gaz, gros freins, et d’un seul coup plus rien … Dans le virage droit avant les stands, j’ai été mourir dans l’entrée de ceux-ci, avant de reprendre, in extremis, la ligne droite, fait chier… Je fais signe en passant que j’ai encore le même souci…
Je tourne en composant avec ce souci, qui s’évanouira au fur et à mesure des tours, au fur et à mesure que je soigne mes trajs, au fur et à mesure où le besoin des freins pour rentrer fort dans les virages se fait oublier…
Toi, le Val de Vienne, je commence à te comprendre, commence à apprendre ton adhérence, à prendre mes repères, à inhiber tes illusions d’optiques… Bouge pas, j’arrive, t’aura pas ma peau…
Allé relais, bon dommage, je commençais à m’y faire, donc à moins fatiguer.
Bon J-P, ça me la refait une bonne fois, puis après ça c’est estompé mais gaffe quand même…
Entre temps j’avais pas capté, mais nos collègues, Jean Luc & Titus, on du abandonner sur casse moteur, un roulement à la con, tendeur de courroie de distribution qui a grippé (pas vieux pourtant) la courroie à chauffée et explosée, les soupapes ont du faire des bisous au piston sur un cylindre… Je suis blasé pour eux. Ce sont des passionnés, qui préparent ça toute l’année, la machine était au top, châssis, pneu, poste de conduite, transmission, moteur nickel… Mais ils le prennent avec philosophie, chapeau bas, car un tel flegme dans ce moment, révèle une grande sagesse…
Ça va être à moi, le plein de la machine, relais, et hop c’est parti pour mes 40 dernières minutes. Tout va bien, les pneus sont toujours en formes, les freins sont là, mieux qu’avant même, le moteur pète toujours autant, le châssis ne bouge pas d’un poil, juste la garde au sol, qui m’oblige à rentrer les pieds au max, sortir les 2 fesses de la selle, les épaules, la tête, malgré cela, ma botte gauche sera morte à la fin de la course, le slide en titane complètement bouffé avec une bonne partie de la semelle, la droite à bien ramassée aussi, je sais déjà quoi demander à Papa noël…
Putain je commence à maîtriser un peu ce satané circuit, je passe plus vite, avec moins de fatigue, je commence à ne plus me faire enrhumer par 2-3 avions de chasse qui s’étaient écarté de leur couloir de vol, je dépasse de plus en plus et de plus en plus vite, c’est du « tout par terre » et de partout… le bonheur quoi…
J’en remonte pas mal, mais ça n’a pas grande signification dans une endurance de 4 heures, mais je m’en fout, je double, je vais vite, de plus en plus propre, me fais plaisir, rend honneur à mon pote Jean Pierre, une petite pensée à Charles et ces trajectoires d’artistes, j’espère qu’il me cadre un peu de là haut … Et la petite Nath et Mathilde qui m’encourage du bord de la piste
Je suis à bloque, tiens c’est quoi ça ? Un bredin qui agite un drapeau à damier, le dernier tour ??? Je met grand gaz, tente un wheeling, mais bon 88 CV déjà lancés à 160 à l’heure, ça cabre pas… Puis, je me dis : « merde, le damier, c’est la fin !!! » Bah j’ai pas vu de drapeau de dernier tour ??? Apparemment y’en pas eu, je calme le rythme avant de m’empaler dans ceux qui ont compris avant moi….
Et là, je souhaite à tous ceux qui lisent ces lignes et qui ne l’ont jamais vécus, de connaître ce dernier instant.
Tous les commissaires de piste qui sortent de leur niche, agitent les drapeaux et vous saluent, vous félicitent. Put*** tout ce monde, pour ta gueule !!! IMPRESSIONNANT, merci, merci à vous, je leur fais signe, leur tend mon pouce, leur fait signe de la tête, merci à tous… Je suis heureux, j’ai fini cette course, j’ai pas été ridicule, je suis pas une merde, des gens m’ont fait confiance et j’espère avoir était à la hauteur !!! Putain c’est quoi ça, bah wai je chiale comme un con tout seul dans mon casque…
On sort tous, direction le parc fermé, là Mickey, ravitailleur et pote de son état m’attend, afin de béquiller cette magnifique Monstro qui m’a amené au bout du rêve… Il me tend ma bouteille de boisson pour sportif du dimanche, il y a pensé, merci Mickey, ce simple geste me fait un immense plaisir, t’es venu pour nous, pour l’ambiance, comme beaucoup tu as donné pour que nous puissions vivre ces instants de bonheur, sans toi, sans vous, tout ça ne serait pas, ou certainement, beaucoup moins beau…
Ca y’est, c’est fini, en fait, Jean Pierre n’a pas pris son relai, m’a laissé ses dernières 15 minutes, que je puisse connaître ce fameux dernier tour, merci Jean-pierre, je crois que ta profondeur d’âme est insondable.
Allé une bonne douche, l’apéro. Avec Bruno, qui court le lendemain, on fera le tour de la piste en vélo, afin que je lui montre mes choix de traj et de freinage et leurs options, il commence à faire noir et on a pas de phare, alors on rentre…
Apéro bis, on mangera à point d’heure, tout petit petit dodo, car la fête continuera tard, tot le matin même…
Apres 2 heures de sommeil… levé à 6h30, eh oui, c’est pas le tout de faire le Cador sur la piste, mais faut aller officier en tant que commissaire maintenant. Ce sera avec Titus, également de corvée. Pis c’est pour la course de ma petite Nat qui fait équipe avec Bruno, 2 débutants de chez débutant, à peine 2-3 sessions de piste à leur actif, c’est tout… Y’a aussi, dans la même course nos voisins, Thierry et Hervé un Team Roannais également.
Allé c’est parti jusque 13H00 sur le bord de la piste, ou je verrai, avec joie et en compagnie de Titus, évoluer Nath & Bruno, Thierry & Hervé.
Et bin vous savez quoi, Nat & Bruno, 5ème de leur catégorie et 15ème du général… IMPRESSIONNANT… Félicitations…
Avec Titus, on a bien rigolé, bien parlé… Euh Titus, t’es toujours sur que t’as pas envie de coucher avec moi ???
Nan j’dis ça, comme tu m’as expliqué que Mathilde, ta magnifique fille, voulais faire tout ce dont papa à envie !!! ???
Avec Titus on remettra en piste 2 machines, on aura servi à quelques chose, on connaîtra aussi la fin de course, ou l’on est remercié chaleureusement par les pilotes, d’autant plus par ceux que tu remets en piste, ça aussi c’est que du bonheur.
Allé on rentre, on mange avec tout le monde, sauf mon coéquipier Jean Pierre, qui lui, est à son tour parti se faire rôtir au bord de la piste toute l’après midi en tant que commissaire. De notre coté, c’est remballe, chargement du camion, y’en a 2 fois plus qu’a notre départ, ça rentre au chausse pied. On fera un tour de piste coté « touriste », on ira voir Jean pierre officiant de l’autre coté de notre accès, pour lui parler, seules 2 solutions s’offrent à nous, les nuages de fumée ou le téléphone portable, comme on avait pas de feu, on lui à téléphoné…
Retour au stand, au revoir aux derniers, moi je reste pour attendre Jean Pierre, me repose un peu. 19H20, Jean Pierre est de retour ; allé hop retour à la maison, 320 bornes nous attendent…
Merci à :
-Jean Pierre (dit « Vieux machin »), de m’avoir fait confiance, le prêt de la machine, la logistique… et tout le reste.
-Nathalie (Nath) qui courait avec sa 696, pour ta bonne humeur, ton amour, tes sourires, ton coup de guidon.
-Bruno le coéquipier de Nath, sa femme Sonia, leurs enfants, Pierre, Jeanne et le petit et adorable Paul.
-Jean Luc, concessionnaire Honda (JB Moto au coteau), qui court avec une 1000, merci pour ses conseils, sa sympathie, sa patience.
-Odile la femme de Jean Luc, de prendre soin de nous, mais pense bien aussi à prendre soin de toi
-Titus, ta sympathie, tes conseils, ta bonne humeur…
-Marie Claude (Femme de Titus), également pour sa bonne humeur, c’est un peu notre maman lors de ce week-end, toujours inquiète de notre santé, notre soif, notre appétit. Elle gérera de main de maître la cantine…
-Jean Marie, le fils de Titus et Marie Claude, un enfant de 29 ans, dans son univers ou il y est heureux, pas adapté à notre monde de barbare, mais il s’accroche afin de nous comprendre et rend service dès qu’il le peut ! Merci Jean Marie de tout tes précieux coups de main, d’ailleurs, sans toi, le Vigeant n’aurait pas une aussi belle aura.
-Mathilde, fille de Titus et Marie Claude, sœur de Jean Marie, pour ses coups de mains, son beau sourire, c’est beaux yeux, ses encouragements.
-Mickey, pour sa sympathie, ses encouragements, son humour, les coups de main, sa main de maître de ravitailleur, d’être là pour nous…
-Philippe, le neveu de Nath, mon mécano de grille, merci pour ta passion, ton coup de main, par contre t’as merdé, avec tous les petits culs présents et ta tente version hôtel, t’aurai plus en lever 2-3…
-Jacky, comme Mickey, mais avec les leçons de vélo en plus
-Merci au deux Alex, l’un, fils de Nath et l’autre fils de Mickey, deux préadolescents, 2 p’tits cons, mais super gentils, franc du collier mais qui savent t’encourager et donne de la vie parmi tous ces vieux
- Merci à Maurice, venu nous voir au guidon de sa Triumph, ravitailleur de son état, toujours un mot sympa et marrant à glisser, le sourire toujours aux lèvres.
Merci à nos supporters, d’être là pour nous encourager et nous donner la main :
-Chantal la sœur de Nath et son mari Anthon.
-Catherine la Maman de Sonia et son mari Doudou.
-Gilles et Adrien son fils, pote de Titus.
Merci à Hervé et Thierry le 2ème team, qui courait avec un proto avec un moteur de ST2, et leur équipe.
Merci à vous tous d’avoir accepté un étranger parmi vous, comme je le disais, on m’aurait dit il y a 7 ans, quand je débarquais de mon nord natal, que je vivrais ça avec vous je n’y aurai pas cru…
Merci à ma petite femme qui me laisse vivre tout ça au mieux, qui bosse dur pour que je puisse me payer tout ça, et qui nous a fait notre merveilleuse Lilou, elles m’ont énormément manquées tout le week-end…
NB : encore une dizaine de tours et je tombais le temps à 1’’40 ( pis je plombais Rossi, Agostini, bernard Hinault, Alain Prost, Rambo, Swarzy…)
Sujet: CR endurance Ducati Club de France Vigeant le 28 aout 2010 
Mar 31 Aoû - 17:12
merci de ce CR, seul bémol : manque des photos... 
