Ce matin, à 10h, j'avais rendez-vous chez KTM à Dardilly pour essayer le SD 2011. J'étais excité comme une puce. J'avais tout préparé hier soir pour ne rien oublier au moment de partir. J'avais décidé de sortir du garage (à environ 300 mètres de ma maison) à 8h30. J'arrive audit garage, démarre la moto, la pousse hors du box, ouvre la porte commune, mets mes gants...
Ah non ! je ne mets pas les gants. Je les ai oubliés à la maison.
Je rentre à la maison, sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller ceux qui dorment (pas facile avec la combarde, les bottes, pour résumer le pas vachement discret). Mes gants sont à leur place. Ouf !
Deuxième départ sans encombre. Je n'ai perdu dans l'aventure que cinq minutes. Ca reste raisonnable.
La route est agréable, mais humide par endroits. Je me méfie. J'ai croisé la route d'un écureuil entre Régny et Saint-Victor sur Rhins. J'avais vu une petite boule de poils sur le bord de la route, donc j'ai pu l'éviter, mais je ne comprends pas pourquoi il n'a pas fui à mon approche. Il a seulement bougé la tête.
Mais passons aux choses sérieuses. L'accueil chez KTM Dardilly est nettement moins agréable que chez KTM Aubière où j'ai essayé la SMR début avril. J'entre, c'est tout juste si le vendeur répond à mon bonjour. Je signe la décharge, le chèque de caution (deux fois plus élevé que ce qui était demandé à Aubière) auquel j'ai pensé suite à notre oubli du début de mois. Le vendeur me sort la machine et la démarre. Je n'ai même pas le plaisir d'appuyer sur le démarreur
Je lui demande s'il peut me conseiller des coins sympa pour essayer dans de bonnes conditions. Sa réponse : « Je ne sais pas trop. essayez en direction de Villefranche plutôt que Lyon. »
Sans déconner ? C'est mieux d'essayer à la campagne qu'en ville ? Je n'y aurait pas pensé. J'ai droit à « une petite demi-heure » d'essai. C'est tout ?
Les impressions sont bonnes, tout comme lors de l'essai de la SMR. Je suis un peu moins surpris par la position de conduite. J'ai l'habitude de la position d'un
roadster, pas de celle d'un supermot'. Le point de patinage est loin sur la course du levier d'embrayage, tout comme sur la SMR. Je suis moins surpris que la dernière fois, mais ai quand même besoin de m'y habituer. Les freins m'impressionnent toujours autant. J'ai à peine besoin d'effleurer le levier pour obtenir un freinage bien plus mordant que sur mon ER6. Après un quart d'heure, il est temps de faire demi-tour. J'ai droit à quelques gouttes de pluie sur la visière, mais pas très longtemps.
Je laisse la moto devant la concession, rend les clés, récupère mon sac réservoir et mon chèque de caution. Pas une question de la part du vendeur du genre « ça c'est bien passé ? », « vous pensez en acquérir une ? » ou « ça vous a plu ? ». Aucune marque d'intérêt contrairement à ceux d'Aubière qui étaient particulièrement accueillants. Je n'ai pas envie de rester plus longtemps, et je n'achèterai pas ma prochaine moto là-bas. J'ai quand même le sourire jusqu'aux oreilles sous le casque en repartant, davantage convaincu par l'essai-même de la moto que par les relations avec le commerçant. Le cassage de tirelire approche