Samedi matin, je me réveille un peu tôt pour assurer les derniers préparatifs. Je prends la BAR pour monter la nourriture chez ma grand-mère. A peine 300 mètres parcourus, le téléphone sonne. Le temps de me stationner, le téléphone s'arrête de sonner. C'était Tophe. Le bougre ! Rapide même au téléphone
Je le rappelle. On fait les dernières mises au point. Ils arriveront entre 11h30 et 12h. Finalement, ils sont arrivés un peu plus tard. Le temps de poser leurs affaires, pour Tophe d'en griller une, regarder un peu la SDR (ben oui, c'est elle qu'on arrose), on repart. L'auberge que j'avais prévue était fermée pour cause de congés annuels. Tant pis on file un peu plus loin. Deuxième arrêt. « Je ne fais pas à manger le weed-end, uniquement sur commande. ». Troisième arrêt, encore un échec. Au quatrième arrêt, en nage, on arrive à trouver une pizzeria qui veut bien de nous.
Vu l'heure, on se rend compte qu'on ne sera jamais à l'heure au rendez-vous. Envoi de textos pour prévenir du retard, environ 30 minutes. On sortait du restau quand mon portable sonne, c'était Fabien qui était tombé sur ma moto dans la rue et s'était arrêté devant.
Au lieu de rendez-vous, on est les derniers. Fred, Vivien et babar nous attendent déjà. Plein, railleries (méritées)... Départ. Arrivés à Saint-Victor sur Rhins, babar finit par renoncer. Il nous ralentit trop. J'insiste pour lui dire que ça ne nous dérange pas de l'attendre, il n'en démord pas. Tant pis, on finira sans lui.
A Amplepuis, on change le RB sur les conseils de Fabien et babar nous quitte définitivement.
Le Pilon a bien été ressurfacé, mais je croyais qu'il l'avait été intégralement. En fait, seule la descente vers Valsonne l'a été.
On s'arrête à Saint Vérand pour boire un coup. Ca fait du bien à tout le monde, mais c'est dur de repartir. La chaleur, absente depuis un mois et demi est bien au rendez-vous.
On s'arrête une deuxième fois aux Echarmeaux après avoir dépassé une caravane de mariage, histoire de rafraichir les machines humaines. On a retrouvé le RB initial, je reprends la tête pour quelques temps. A La Clayette, en passant un rond-point, j'aperçois le plongeoir de la piscine municipale ou les gens attendent patiemment leur tour. Je suis pas trop piscine, mais il faut avouer que je les ai un peu enviés.
A Pouilly sous Charlieu, Vivien nous abandonne. « Si je viens avec vous, je serai obligé de faire le plein pour rentrer chez moi » On rentre au chalet, tout le monde se pose un moment, on se réhydrate. Même nanou, qui d'habitude ne craint pas la chaleur, a eu chaud. Il faut dire aussi qu'elle avait sa doublure hiver. Mais ça il ne faut pas le dire...
Fabien puis Fred s'en vont. On finit la journée à trois (pas de sous entendu SVP messieurs à l'esprit tordu). Dodo bien mérité. Ca fait longtemps que je n'ai pas aussi mal dormi. Allez savoir pourquoi.
Lendemain matin, réveillé à 6h, levé à 7, je vais dans la cuisine, et là, agréable surprise, je tombe nez à nez avec un frelon. On discute, fait connaissance, et je lui donne l'adresse de rosswell ainsi que celle de Niko
Tophe arrive alors que j'allais me remettre sur le CR. « Mais retourne te coucher, j'ai autre chose à faire »
On s'était dit samedi soir avant de se coucher qu'on sortirait les motos du garage à 9h30 pour être dans les temps. 9h28, on est prêts pour les sortir. Une sacrée précision ! Tophe s'en grille une avant qu'on parte, et on se rend au lieu de rendez-vous. A la station essence, il y a un monde fou. On fait les pleins. Vivien arrive à son tour. On attend acer qui devait venir. Ne le voyant pas arriver, on finit par décoller.
Vingt mètres plus loin, Vivien me fait signe de m'arrêter. Sa moto freine toute seule. Quelques vérifications plus tard, on repart. Le problème ne se représentera pas. Cette fois, c'est parti. Une petite Croix du Sud pour se mettre en jambe. Tophe nous laisse filer devant pour économiser un peu nanou. Puis direction Saint Just en Chevalet par la Loge des gardes. Quelques kilomètres de gravillons, et une portion peut-être un peu tape-cul pour nanou.
On arrive à Boën, lieu de rendez-vous avec Max. Mais bon Boën est grand, donc je lui passe un coup de fil pour le retrouver plus facilement. Finalement, il ne peut pas.
On sors de Boën, je prends une mauvaise direction. Qui a dit qu'il fallait que ça arrive ?
Au bout, de quelques kilomètres où j'étais toujours persuadé d'être dans la bonne direction, Vivien se porte à ma hauteur et me fait des signe que je ne comprends pas. On s'arrête un peu plus loin. Il me dit qu'on n'est pas dans la bonne direction. Oups. Demi tour. Dans l'affaire, on perd une petite demi-heure.
On reprend le tracé initial. Montbrison, puis le col de la Croix de l'Homme mort, suivi du col des Pradeaux. Toujours autant un régal cette route. Vivien nous attend à l'auberge des Pradeaux où on a prévu de manger. « Vous allez vous endormir au rythme où vous allez ! ». Réponse de Tophe : « Vivi, c'est sur circuit qu'il faut rouler comme ça. ». Et Vivien de répondre « Mais c'est un circuit ». Non Vivien, c'est bien la route. Il y a des voitures, des risques de plaques de gravillon, des arbres, des ravins et des rochers sur le bord de la route...
On commande à boire, puis à manger. Nous avons mangé à une altitude de 1190cm³ dixit Vivien après avoir regardé le panneau indiquant le sommet du col. Pourrait-on dire qu'il est obsédé par sa moto ? Parce qu'en réalité, le panneau indiquait 1196m
Une fois le repas terminé, on repart direction Ambert. Encore une belle route. Dans Ambert, on cherche une station essence. On tourne une fois, deux fois, trois fois. Finalement, Tophe prend un coup de chaud, et la direction des opérations. Arrivé devant un bar, il demande à un groupe de buveurs s'ils connaissent une station essence ouverte. L'un d'eux cherche sur son smartphone et nous indique Carrefour market, direction le Puy. C'est pas notre route, mais pour 3km, on fait le détour. La pompe que choisit Tophe ne fonctionne pas. Un gros lard arrive dans sa berline, se sert en carburant et rentre dans sa voiture en disant à notre intention « Qu'est qu'il fait chaud ! » A peine la portière fermée, Tophe lui dis qu'il pourrait nous donner une bouteille d'eau tirée de la glacière au fond de son coffre climatisé. Une minute plus tard, la fenêtre passager du monospace occupant la quatrième pompe s'ouvre. Une femme nous dit sur un petit ton débile : « N'oubliez pas de boire et faites attention. Vous avez l'air fatigués. ». Ni une ni deux, dès la fenêtre refermée, Tophe remet le couvert et réclame une bouteille d'eau. Ca part d'une bonne intention, mais deux fois en deux minutes, c'est énervant. :?baston?;
On se ré-équipe, puis on repart. Direction Courpière. Une route constituée de grandes courbes rapides. L'air est chaud, à tel point qu'on ferme les casques pour ne pas prendre chaud. Il fait plus frais dedans.
A Courpière, on cherche un bistrot où se réhydrater, mais on se rend vite compte qu'on tourne à faible allure pour rien et que ça ne nous fait que monter en température. Vivien prend la direction des opérations, direction Vollore-Montagne par des petites routes toutes cabossées, pleines de graviers qu'il adore, et que les fesses de nanou n'ont pas dû apprécier. On s'arrête à Vollore-Montagne où on trouve un petit bistrot à côté de l'église. Tout juste la place de mettre les tables entre le mur et la route, mais un accueil bien sympathique. nanou demande un verre d'eau en plus de sa consommation, Vivien fait de même. Notre hôte arrivera avec quatre carafes. Merci à lui. Avant de repartir, on va profiter d'une petite fontaine d'eau potable pour boire un peu plus, se rafraichir qui les bras, qui le visage avec de l'eau bien fraîche.
On reprend la route. Noirétable arrive. Les routes seront plus faciles jusqu'à notre retour au bercail. Saint Just en Chevalet. La descente où j'ai fait mon stoppie le week-end dernier. Je n'avais jamais fait cette descente à une telle allure. Dans l'épingle à droite, voyant que personne n'arrivait en face, j'ai préféré écarter la traj' en sortie. A tel point que Tophe m'a fait l'inter à l'accélération. On arrive à Villemontais. Vivien nous quitte. On rentre au chalet où on prend un dernier rafraichissement avant que Tophe et nanou reprennent la route pour rentrer chez eux. On part en même temps du chalet, et on se quitte à la sortie de Saint Haon le Châtel.
Le week-end se termine
, mais il me reste encore à tout ranger. Je pose la moto dans le garage, repars en voiture pour aller chercher tout ce que j'avais monté la veille au matin. J'ai failli faire tomber la SDR en la mettant sur la béquille d'atelier. Sans doute la fatigue. Une fois les rangements terminés, je me suis accordé une douche bien méritée.
Félicitations à nanou d'avoir supporté la RC8R en réglages piste sur des routes parfois bien cabossées.