Greg à lancé la balade jeudi soir, « à l'arrache » : pas de RB, une heure de départ précise à une demi-heure près, pour lieu de départ, le nom d'un patelin. C'est pas dans ses habitudes, mais ça marche quand même.
Après avoir affiné l'heure et le lieu de rendez-vous hier soir, on était quatre participant : Greg, avec le ZZR, Max en ER6 (qu'il a repeinte en vert depuis la dernière fois qu'on a roulé ensemble), kivs en Bandit, et moi perdu en KTM au milieu de ces japoniaiseries.
On improvise un road-book : on part pour Saint-Just-en-Chevalet en passant par Crémeau. Je crois que c'est la première fois que je prends la route de Crémeau dans ce sens. Greg s'échappe devant. Max est deuxième , et étonnamment, j'arrive à ne pas trop être semé. Il nous avouera par la suite que ce n'est pas son type de route préféré.
J'ai senti partir l'avant dans un gauche couvert d'une substance à mi-chemin entre de la terre et des feuilles. Mais j'ai fait comme s'il ne s'était rien passé. Même pas peur ! Il s'est passé quoi d'ailleurs ?
Passé Crémeau, un panneau qu'on n'aime pas tellement apparaît : graviers.
Sur 3 km ! re-
Chacun passe cette mer de merde (
) comme il peut. Devant une telle surface, je ne peux pas grand chose
On arrive à Saint-Just. La route est bloquée : course cycliste. Salauds de deux roues. Ah merde, nous aussi on n'a que deux roues.
On est déviés une première fois dans Saint-Just même, puis une deuxième au niveau de Saint-Priest la Prugne je crois. Les kilomètres défilent, et en sortant de Ferrières sur Sichon, Greg s'arrête sur le bas côté pour nous proposer de prendre la route entre ici et Le Mayet de Montagne,
qu'on a prise ensemble la semaine dernière. Tout le monde accepte. Il est vrai que cette portion de route est un vrai régal.
Au Mayet de Montagne, on reprend la destination initialement prévue, direction Cusset et Vichy, où on s'arrête boire un coup. Au passage, on subit un décollement de l'œil et une fracture de la rétine. Ou peut-être le contraire je ne sais plus
C'est un peu habituel quand on s'arrête boire dans un bar de Vichy.
Une heure de pause. Max me demande pourquoi je suis immatriculé dans le 68. Je lui explique tous les tenants et aboutissants de mon achat, mes déboires. Pendant ce temps, nos deux compères s'équipent et s'installent au guidon. Greg nous lance alors : « c'est fini la séance maquillage ? ». Ben oui, pendant qu'on cause, on ne peut pas faire autre chose. Ben oui, mon cerveau est monotâche (ah non, c'est vrai, j'en ai pas
)
En sortant de Cusset, on croise un groupe de motards, dont beaucoup sont en KTM. J'ai vu au moins deux SD, mais n'ai pas eu le temps de tout reconnaître.
Sur la route, juste après l'intersection avec la D7 entre Nizerolles et Le Breuil, Greg et Max s'arrêtent pour une pause pipi. Je mets pied à terre, et vérifie l'état de mon pneu arrière. Ca fait quinze jours que je surveille son évolution, et je le savais en fin de vie. Mais je ne le pensais pas si près de la boîte en sapin. PÔ PÔ POPOM. Bref, grave erreur que d'avoir regardé ce pneu. Je me suis fait peur, et il reste environ 60 bornes à parcourir.
Je suis à l'arrêt complet. Pourtant, c'est une route que je connais, que j'aime bien, mais impossible de me dire de tourner la poignée droite. Je ne penche plus, les autres me mettent un boulevard... Finalement, j'ai bien un cerveau et des fois il est un peu trop présent
Greg se rend compte que je suis à la traîne et m'attend à plusieurs reprises. Comme d'hab' me direz-vous
C'est une habitude qu'a Greg d'attendre les autres quand ils sont lents ou en galère, et c'est très sympa de se savoir attendu. Merci Greg.
La descente de la Croix du Sud est proche du calvaire pour moi. Une si belle route ! et je ne peux pas lui rendre hommage !
On s'arrête à Lentigny où Greg nous propose de nous arrêter un moment. On se gare dans son jardin. Je fais demi-tour et regarde (pour je ne sais quelle raison) mon compteur : 905 km/h
Je suis prêt à parier que je suis le premier à atteindre une telle vitesse devant ta maison Greg
On descend de nos monture, et kivs me dit que j'ai roulé moins vite au retour.
« WAI, je sais, c'est à cause d'un papillon qu'on a croisé sur la route ». Je lui explique le pourquoi du comment. Puis Greg vient me voir et me dit que j'étais pas à l'aise au retour
« WAI, je sais, c'est à cause d'un papillon qu'on a croisé sur la route ». Je lui explique le pourquoi du comment. Il regarde mon pneu « Oh ! il est tout neuf ! » Pourquoi ça ne m'étonne pas ?
Greg nous propose à boire. Lilou sort de son bain. Elle grandit à chaque fois que je la vois. C'est normal à son âge, mais c'est le premier enfant de cet âge-là que je vois de ma vie d'adulte, et ça m'impressionne à chaque fois. Buvage de breuvages, ragots et compagnie. Sophie nous rejoins. Puis il est l'heure de partir.
Une fois dans mon garage, je me rends compte à quel point j'étais à l'arrêt sur le chemin du retour : je trouve une toile d'araignée sous la TDF
Merci à tous les trois pour cet excellent après-midi.